Maladies des feuilles

Tout savoir sur les ennemis des feuilles

Provoquées souvent par des champignons, les maladies des plantes sont, dans ce cas, appelées ‘’cryptogamiques’’. On les combat par des pulvérisations, de préférence préventives, de produits fongicides.

Les acariens

Proche des araignées puisqu’ils possèdent huit pattes, les acariens sont des animaux de petite taille (0,5mm à l’état adulte) et de teinte rouge brique à jaune clair selon les espèces.

Les feuilles attaquées se décolorent, jaunissent ou prennent un aspect plombé par exemple la ‘grisette du pommier’. On peut apercevoir parfois de très fines toiles entre les rameaux.

A partir de la fin du printemps et pendant tout l’été par temps sec.

Les pommiers, les agrumes, le charme, les rosiers, les palmiers, les épicéas et de très nombreuses plantes à massif.

Sur les espèces herbacées et les plantes de la maison, les attaques d’acariens peuvent être catastrophiques. Sur les arbres et les arbustes, seules les infections répétées sont vraiment graves.

Les acariens affectionnent les températures élevées supérieures à 20°. Ils redoutent les ambiances humides.

Des brumisations régulières contrarient leur développement.

L'aleurode

Originaire d’Amérique Centrale, ces insectes appelés aussi ‘mouche blanche’ ont de petites tailles (1 à 3 mm) ils volettent en grand nombre autour des plantes attaquées. Très prolifiques, ils pullulent rapidement.

Les plantes deviennent collantes et cessent de pousser, les feuilles se couvrent d’un champignon noir : la fumagine.

Dés la fin de l’hiver dans la serre et à la maison. Au début de l’été dans le jardin.

Toutes les plantes herbacées d’extérieur et d’intérieur et quelques arbustes (troène, hibiscus).

Les plantes atteintes sont affaiblies et peu attrayantes. Sans traitement efficace, elles finissent par mourir d’épuisement.

Etant donné leurs origines, les aleurodes préfèrent la chaleur. C’est dans les serres chaudes qu’ils se trouvent le mieux.

Vérifier à l’achat d’une plante d’intérieur quelle soit indemne de « mouche blanche ».

L'Alternariose

Cette maladie peut être occasionnée par plusieurs champignons microscopiques du genre alternaria.

Des tâches brunes du centre clair apparaissent sur les feuilles. Elles peuvent se couvrir par temps humide d’un feutrage brun. Les feuilles se dessèchent ou pourrissent puis tombent.

Le printemps.

Les plantes potagères ( céleri, carottes, persil, choux) et les plantes à massif ( pélargonium ; oeillet, cinéraire, zinnia).

La maladie reste généralement limitée aux feuilles basses. Elle est dangereuse sur les semis.

Un temps très humide et doux favorise les plus fortes infections.

Couper les premières feuilles atteintes. Au potager évitez le retour chaque année d’une culture sensible sur la même planche.

L'Anthracnose

Les champignons responsables de cette maladie printanière sont nombreux et variés. Ils s’attaquent chacun à un groupe de plantes spécifiques.

De grandes plages brunes nécrosées apparaissent sur les feuilles. Sur certains arbres et arbustes elles restent localisées aux nervures principales. Les tiges et les rameaux sont atteints.

Les champignons contaminent les plantes très tôt en saison, au moment de leur débourrement les symptômes apparaissent au mois d’Avril et de Mai.

Au potager, pois, melon, fraisiers, haricots craignent l’anthracnose tout comme les arbres, saule, platane et noyer.

Bien que spectaculaire, cette maladie endommage peu les arbres. Les jeunes plants de pois et de haricots touchés peuvent êtres détruits.

Les anthracnoses affectionnent les printemps chauds et humides. Sur le platane en revanche, les dégâts sont plus importants avec des températures basses.

Il est préférable d’utiliser des plantes potagères traitées et de choisir des variétés résistantes. Sur les arbres, les rameaux porteurs de chancre, doivent être coupés.

Black-rot

Célèbre sur la vigne la maladie du black-rot ne doit pas être confondue avec le mildiou.

De grandes plages de formes irrégulière, anguleuse et de teinte rouge envahissent les feuilles. De petites ponctuations noires sont parfois visibles sur les zones nécrosées.

Les contaminations ont lieu dés l’apparition des jeunes feuilles. Les tâches foliaires se développent au cours du printemps.

La vigne et le marronnier ont chacun leur propre black-rot.

Bien que spectaculaire le black-rot est rarement dommageable pour les plantes. Sur la vigne des dessèchement de grappes sont possibles.

Les printemps très pluvieux favorisent les infections.

Le champignon se conservant au cours de l’hiver sur les feuilles tombées au sol, ces dernières doivent êtres ramassées et brûlées.

Chenilles

Il existe un très grand nombre de chenilles qui ravagent les cultures Ce sont généralement des larves de papillons diurnes ou nocturnes.

Grandes mangeuses de feuilles, elles perforent ou découpent l’épiderme des feuilles.

Au printemps, elles sont le plus voraces. Certaines (chenilles processionnaires du pin) se développent l’hiver.

Certaines chenilles défoliatrices sont spécifiques. On en trouve sur le pin, le chou, le mûrier, le peuplier… mais presque toutes les plantes peuvent être attaquées par les chenilles.

Sur les arbres ou les arbustes, les défoliations répétées épuisent fortement la plante.

Les jeunes chenilles peuvent être enlevées à la main (portez des gants) Certaines se regroupent dans des nids au bout des branches, les nids doivent être coupés puis brûlés.

Cloque

Très spectaculaire et redoutable pour les arbres, la cloque est occasionnée par un champignon parasite microscopique, le TAPHINA DEFORMANS.

Les jeunes feuilles fraîchement apparues se déforment, s’épaississent et prennent des couleurs vives (rouge violacé). Lors de fortes attaques, elles se dessèchent et tombent.

Au début du printemps.

Les pêchers sont les plus touchés, surtout en Ile de France, les pruniers et les amandiers le sont également. Un champignon voisin se rencontre sur le peuplier ‘la cloque dorée’.

Lors de fortes attaques, les jeunes pêchers peuvent être très affectés et dépérir, la récolte est souvent compromise. Une maladie redoutable sur les pêchers nains cultivés en bacs sur le balcon.

Un temps froid et humide au moment de l’apparition des jeunes feuilles favorise le développement du champignon.

Le ramassage des feuilles à l’automne limitera les contaminations futures. Les pousses atteintes peuvent être coupées et brûlées.

Cochenilles

Pratiquement immobiles, ces insectes ont des formes curieuses (coquille de moule) amas blanc cotonneux, corps cireux et bombé.

Installés sur les feuilles, les pousses ou les branches, les cochenilles préfèrent la sève élaborée. Les plantes sont affaiblies, deviennent parfois collantes et se couvrent de fumagine.

Les plantes d’intérieur sot infectées toute l’année. Au jardin, les dégâts importants se rencontrent vers la fin du printemps.

Le tilleul, les groseilliers, le mûrier, les houx, le laurier rose, les camélias, le fusain du Japon, le lilas, le pommier, le poirier, l’hortensia, les cactées, les agrumes, l’olivier, les palmiers…

Lors des fortes infestations, un arbre ou un arbuste peut dépérir complètement. C’est le cas du fusain du Japon et de certains conifères.

Les cochenilles préfèrent les fortes températures et des atmosphères confinées à l’hygrométrie importante.

Les rameaux couverts de cochenilles doivent êtres coupés, puis brûlés lors de la taille hivernale. Il ne faut pas hésiter à se débarrasser d’une plante trop infectée.

Doryphores et Chrysomelles

Ce groupe de coléoptères a des couleurs vives et métalliques à l’âge adulte. Les larves et parfois les adultes sont de redoutables défoliateurs.

Peu discrètes les larves dévorent en plein jour les feuilles et les jeunes pousses. Elles laissent parfois les nervures principales, donnant au feuillage un aspect de dentelle.

Le printemps et l’été.

Il existe une multitude de chrysomelles qui s’attaquent chacune à une famille végétale ou à un genre précis. On trouve le doryphore de la pomme de terre, la galéruque de l’orme, l’altise de l’iris ou celle des crucifères…

En cas de forte pullulation, une plante peut être entièrement défeuillée. Au potager la récolte des pommes de terre est très compromise. Les arbres et les arbustes sont affaiblis.

Chaleur et sècheresse favorisent leur développement.

Les larves et les œufs peuvent être récoltés manuellement et détruits.

Hoplocampe

C’est une sorte de petite mouche à quatre ailes. L’hoplocampe visite les arbres fruitiers lors de le floraison et pond ses œufs à la base des sépales. Les chenilles pénètrent à l’intérieur des jeunes fruits qu’elles dévorent. Une même chenille passe successivement dans trois à cinq fruits. On les appelle parfois « vers cordonniers ».

Les fruits ne grossissent pas et on remarque un orifice parfaitement rond cerclé de noir. Les fruits atteints tombent prématurément.

Au cours du printemps.

Surtout les pommiers, les poiriers et les pruniers de toutes les variétés.

Les fruits atteints doivent être ramassés et détruits pour limiter l’attaque.

Un champignon noir : la fumagine

Certaines plantes sont sujettes à ces fameux dépôts noirs, charbonneux, qui recouvrent leur feuillage vers la fin du printemps  (le camélia, le laurier rose, les agrumes etc….). Particulièrement inesthétique, ce feutrage a tendance à étouffer la plante qui ne peut plus réaliser normalement sa photosynthèse.

La fumagine vient en fait s’installer sur le miellat, substance riche en sucre et rejetée par les pucerons, les psylles ou encore certaines cochenilles.

Cette particule noire se décolle aisément en grattant avec l’ongle, le champignon restant bien à l’extérieur des tissus de la plante sans la parasiter. En combattant l’insecte nuisible, la fumagine va progressivement disparaître.

Limaces et escargots

Les gastéropodes au corps mou se déplacent en rampant sur un large pied musclé.

Boulimique les limaces dévorent les épidermes foliaires et les jeunes pousses. Elles laissent derrière elles une traînée brillante le mucus.

Printemps et automne quand l’humidité est forte.

Toutes les plantes potagères et les jeunes pousses florales sont visitées.

Les jeunes plants et les plantes issues de semis peuvent être entièrement détruits.

C’est après une pluie que les limaces se manifesteront car elles ne peuvent se déplacer que sur une fine pellicule d’eau.

Au cours de la journée, il est possible de piéger les limaces sous des abris (tuiles, planches), dans des récipients remplis de bière. Un paillage fin contrarie leur déplacement.

Maladie des tâches noires

Cette affection est occasionnée par un champignon microscopique appartenant au genre marssonina. Cette maladie est bien connue sur le rosier. On l’appelle très souvent marsonia.

La maladie débute sur les feuilles basses qui se recouvrent de grosses tâches noires bien rondes. Les feuilles jaunissent rapidement puis tombent. En cours de saison, les pieds de rosiers peuvent perdre entièrement leur feuillage.

Printemps et l’été.

Principalement les rosiers. Des maladies aux symptômes voisins se rencontrent sur le peuplier, le bouleau et l’érable.

Privées de leurs feuilles, les plantes atteintes s’affaiblissent progressivement.

Des pluies régulières et des températures démentes au printemps favorisent le développement de la maladie.

L’enlèvement des feuilles tombées au sol est impératif. Les variétés les moins sensibles sont à privilégier (rosiers modernes).

Le Mildiou

Très célèbre sur la vigne, cette maladie reste relativement peu répandue dans les jardins.

Des tâches claires huileuses apparaissent sur les feuilles. Au revers un feutrage blanc, dense est visible. Petit à petit la feuille se dessèche.

Le printemps automne.

Le mildiou ne se rencontre que sur la vigne, la tomate et la pomme de terre.

En cas de forte attaque la récolte est compromise, la plante peut mourir.

Pour le développement les mildious ont besoin d’une forte humidité.

Il ne faut pas planter top serre tout en évitant de cultiver les plantes sensibles dans des endroits trop humides.

Mineuses

L’insecte adulte (une mouche ou un papillon) pond son œuf à l’intérieur de la feuille, la jeune larve vit alors en mineuse et fore une galerie entre les deux épidermes foliaires.

Sur les feuilles attaquées apparaissent des zones boursouflées, plus claires. Ces « mines » sont de formes et de tailles très variables, en étoile, en serpentin, en cercle, en tâches, etc…

Pendant la belle saison.

De très nombreuses espèces de fleurs, arbres et arbustes sont attaquées.

Les mineuses sont plus spectaculaires que vraiment dangereuses pour les plantes.

Dans les serres et les abris.

Il suffit le plus souvent d’enlever les quelques feuilles atteintes.

Moniliose

Ces champignons microscopiques appartenant au genre monilia peuvent infester les fleurs au printemps et coloniser les fruits à maturité.

Une tâche arrondie apparaît et se couvre progressivement d’une moisissure beige, les fleurs se dessèchent, se regroupent en, ‘paquets’ interdisant la formation des fruits. Parfois des rameaux feuillés se dessèchent. Des écoulements de gomme apparaissent à leur base.

Au début du printemps et à l’approche de la récolte par temps humide.

Les arbres fruitiers à noyaux surtout les variétés à floraison précoce, les cerisiers à fleurs y sont très sensibles.

Une récolte peut être anéantie.

Une forte humidité est nécessaire. Une blessure permet la contamination d’un fruit. La moniliose peut également se développer lors de la conservation des fruits.

Eliminer les « momies », ces fruits desséchés restés sur l’arbre à l’automne. Eclaircissez quand les jeunes fruits sont très nombreux.

Oïdium

Souvent appelé maladie du ‘’blanc’’ l’oïdium est extrêmement fréquent. Chaque plante ou presque est attaquée par un oïdium spécifique.

Un feuillage blanc, d’aspect farineux, tapisse les feuilles, les nouvelles pousses et les boutons floraux. Les jeunes feuilles attaquées se déforment et se perforent parfois.

Peu exigeant en eau, les oïdiums se développent pendant toute la belle saison.

Les rosiers, les pommiers, le laurier cerise, le chêne, le mahonia, le fusain, le lagerstroemia, les bégonias, les phlox, les asters, les dahlias, la vigne.

Les arbres et les arbustes peuvent être affaiblis, la floraison des rosiers est diminuée. Les plantes herbacées sont plus gravement touchées.

Les jeunes pousses contaminées peuvent être coupées. En hiver les rameaux couverts de mycélium blanc sont à éliminer.

Otiorhynques

Ces petits charançons (de 0,5mm à 1cm de long) aux mœurs nocturnes, provoquent sur les haies et en pépinière des dégâts considérables.

Les adultes découpent les bords des feuilles, alors que les larves vivent dans le collet des plantes et provoquent le dessèchement subit.

Au printemps et en été.

De nombreux arbustes, les troènes et les lilas et quelques plantes annuelles et vivaces.

Les larves invisibles au collet des plantes sont plus nuisibles que les adultes sur les feuilles…

Les plantes élevées dans un mélange tourbeux, notamment en jardinières, sont plus facilement attaquées par les larves.

Lors de la décoration des jardinières, il est préférable de remplacer l’ancien terreau par un substrat tout neuf.

Psylles

Les psylles sont très proches des pucerons avec lesquels on les confond souvent. Contrairement aux larves statiques, les adultes sont très mobiles, ils sautent et volent facilement.

Sur le lilas d’Espagne ou le laurier sauce, les feuilles attaquées se déforment et s’enroulent. Sur le poirier, un abondant écoulement de miellat a lieu et l’extrémité des rameaux se dessèche.

Les mois de Mai et Juin.

Poirier, figuier, arbre de Judée, frêne, lilas d’Espagne, laurier sauce, buis…

Les écoulements de miellat sont le plus gênant, car ils entraînent souvent l’apparition de la fumagine sorte de charbon noir et collant.

Quand le printemps est chaud, les attaques sont plus virulentes.

Des traitements insecticides inconsidérés détruisent les auxiliaires actifs. Utiliser des produits qui les protègent.

Pucerons

Regroupés en colonies sur les jeunes pouces, les pucerons sont de teinte très variable : noir, vert, gris, cendré, rose, jaune ou mauve. Certains portent des ailes. Ils sucent la sève des plantes.

Les feuilles et les jeunes pousses attaquées se recroquevillent et s’enroulent. Du miellat s’écoule sur lequel se développe la fumagine.

Printemps, été.

Aucun végétal n’est épargné par le puceron. Certaines plantes sont plus attaquées : althéa, rosier, capucine, dalhia, pommier, poirier, cerisier, érable, tilleul.

Même si les attaques de pucerons sont spectaculaires, les plantes sont généralement assez peu affectées. Mais les pucerons transmettent les maladies à virus, d’où la nécessité de les combattre.

A la suite d’un hiver doux, les attaques de pucerons sont très précoces.

Couper et brûler les jeunes pousses atteintes et déformées.

Rouille

Aisément reconnaissable par leurs pustules arrondies de teinte orangée, les rouilles sont des maladies très fréquentes au jardin d’ornement.

Sur la face supérieure des feuilles apparaissent des petites ponctuations jaune orange. Des pustules garnissent le revers des feuilles.

Le printemps et l’été.

Les rosiers, le mahonia, le buis, le millepertuis, la pervenche, les chrysanthèmes, les oeillets, la rose trémière, la menthe, les pélargoniums, le poireau, l’ail… Quelques arbres sont touchés : les saules, le prunier, le cytise, le peuplier.

Les plantes attaquées sont généralement peu affectées (chute prématurée des feuilles) mais elles deviennent rapidement inesthétiques.

Un temps chaud et humide favorise les attaques de rouille.

Les champignons se conservent en hiver sur les feuilles tombées au sol. Elles doivent être ramassées et brûlées.

Septoriose

Cette maladie est occasionnée par un champignon du genre septoria. Elle est très redoutée par les producteurs de chrysanthèmes.

De petites tâches brunes apparaissent d’abord sur les feuilles basses. Elles gagnent petit à petit, l’ensemble du limbe et la feuille se dessèche entièrement. La plante souffre.

Au cours du printemps.

Le céleri, le marronnier et les chrysanthèmes sont les plus régulièrement attaqués.

Les plantes très atteintes sont affaiblies et mois productives. La croissance est presque nulle.

Les attaques de septoriose  sont plus importantes les années humides.

Tous les déchets de culture doivent être retirés à l’automne. A la suite d’une attaque sévère, il est préférable  de ne pas renouveler la culture sur la même planche.

Thrips

Ces petits insectes bruns ou noirs, vivent cachés sous les feuilles et à l’intérieur des fleurs.

Les feuilles attaquées prennent des reflets argentés. Les fleurs sont parfois déformées.

A la fin du printemps et l’été.

De nombreuses plantes potagères (tomates, poireaux, oignons,), quelques arbustes (laurier, lilas, troène) et des plantes florales (glaïeul, iris, reine marguerite).

En serre les dégâts sont très importants.

La sècheresse et les fortes températures favorisent le développement des thrips qui se reproduisent très vite.

Ne pas planter de bulbes provenant de plantes attaquées car les thrips se conservent bien en hiver. Au moment du stockage des bulbes, enduisez systématiquement d’une couche insecticide.

Tigres

Ces petites punaises aux ailes transparentes et aplaties vivent en colonies aux revers des feuilles qu’elles ponctionnent de leur sève.

Dans l’action des piqûres répétées les feuilles se décolorent et jaunissent. Leur face inférieure est garnie de petites ponctuations noires qui sont les déjections de ces ravageurs.

A la fin du printemps et l’été.

Le rhododendron, le platane, les pyracanthas, le poirier et le pommier sont souvent attaqués.

Les fortes attaques affaiblissent les plantes qui deviennent inesthétiques et poussent mal.

Les hivers doux et peu pluvieux limitent la mortalité naturelle des tigres.

Il faut veiller à ne pas introduire de rhododendron déjà contaminés dans un massif de terre de bruyère.

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